Berceaux des nations et civilisations, les mythes et les contes ont toujours, depuis des millénaires, inspirés l'homme et influencés leur vie dans tous les domaines. Ancrés profondément dans la culture propre à chaque pays en y inculquant des valeurs et en délivrant des messages forts dits paraboliques, ils viennent se mêler à la créativité des créateurs venus de l'univers de la mode. C'est le cas de ESSON qui lance sa nouvelle collection intitulée "Mami Wata" racontant une légende africaine remplie de sens et qui fait écho aux origines de sa fondatrice Naomi MBAN. Un défilé hors du commun à découvrir et organisé par Culture Mode curateur de talents, dans l'éclectique établissement du 211 à Paris...
Quoi de plus fascinant que de découvrir une marque à travers un défilé ? Décor fabuleux frisant avec l'imaginaire, histoire à raconter, artisanat et signature singulière de la marque, ces événements de ce genre sont un bouillon de savoir-faire qui nous en mettent plein la vue. Mais entre être invitée à un défilé et défiler dans le sens propre du terme, il y a sans doute plusieurs foulées qui sépare l'un et l'autre : point de vue différent mais sensations équivalentes même si elles ne sont pas vécues de manière similaire. Et si il est un prestige d'être conviée sur les bancs de cette manifestation mode pour observer le travail d'une marque, qu'elle que soit la place et encore mieux en Front Row (devant) réservé à une certaine catégorie d'invité ; y prendre part en tant que modèle en portant non seulement la philosophie de la marque, mais aussi la matérialisation de sa créativité, constitue la cerise sur le catwalk ! Aujourd'hui, je vous emmène donc au coeur et dans les coulisses d'un évent mode singulier qui éveille en moi une petite victoire personnelle (fierté même ^^) ; mais qui vous envoie surtout un message : Celui de ne jamais rien lâcher car tout vient à point quand on y croit et déploie des efforts afin de réaliser ses rêves !
Si un jour on m'a dit que "J'étais trop vieille pour défiler", qui aurait cru que j'en serai à mon troisième catwalk ? En tout cas moi j'y croyais dur comme fer et j'y crois toujours (et croyez inébranlablement en vous et en vos rêves, pardi ^^ !). La preuve en est, il s'agit de mon deuxième défilé où je foule le tapis en 2024 après celui de LOVE ETC dédié à l'univers du mariage avec la maison de couture marseillaise Alma Real (le premier étant avec la Maison de couture Gisèle&Simone à Marseille spécialisée également dans la robe de mariée et de robes cocktail pour la Saint-Valentin en février 2020). Cette fois-ci, c'est avec Naomi MBAN fondatrice et créatrice de la marque de mode créateur ESSON s'alignant sur la Slow Fashion que je porte ses créations au nom de son art, de son savoir-faire ainsi que de ses valeurs... Vous avez donc pu la découvrir lors de son interview et la marque a également participé à la seconde édition de la MilkyAway Box® intitulée Merry Christmas. Spoiler Alert ou non, je sais que pour les plus perspicaces d'entre-vous vous avez sans doute aperçu des stories sur mon Instagram® où nous étions de nombreuses fois ensembles avec un air de mystère planant dans l'atmosphère... Vous aviez en effet bien vu juste ! Quelque chose se tramait bien et j'étais effectivement puis parfaitement bien au courant de ce qui se passait en arrière plan : un défilé. Si initialement, j'étais invitée à découvrir sa nouvelle collection, je me suis proposée naturellement à Naomi pour y participer en tant que modèle si cela l'enchantait et cela a été le cas ! Institué par Young Chris à la tête de Culture Mode, plateforme créative mettant en avant les talents s'articulant autour de la mode ; ce défilé collaboratif intitulé Rendez-Vous #19 eut lieu dimanche dernier (15 septembre) à l'étonnant établissement festif du 211 qui ouvra ses portes à 17h30 afin d'y découvrir des pépites voguant sur les tendances...
La mode c'est comme la politique, elle n'oublie personne même quand vous tentez de l'ignorer elle s'immisce dans votre quotidien.
- ESSON -
ESSON, une marque créateur qui casse les codes où le durable vient à la rencontre de la mode
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Naomi MBAN, fondatrice & créatrice de sa marque de mode créateur ESSON |
Mode responsable & tendance avec ESSON
Unique, sororité et recyclage sont les leitmotivs d'ESSON née en décembre 2019 par le désir de Naomi MBAN sa fondatrice de "créer une marque élégante et sexy en série limitée made in France". ESSON est de ce que l'on appelle une marque éthique, inclusive et responsable en s'inscrivant effectivement dans un manifeste limpide ancrée dans son ADN dès sa création ; et où, cette marque de mode a fait le voeux de produire des pièces créateurs en petites quantités et disruptives en utilisant les tissus provenant de stocks dormant des grandes maisons. Cette marque avec ses démarches engagées et engageantes, vient donc littéralement casser les codes de la mode conventionnelle et court-circuiter son processus de fabrication / production propice à la surconsommation. Et à ainsi, tous les effets délétères en cascade que cette Fast Fashion et ses soldats nommés les Fast Fashion Retailers engendrent sur l'humain ainsi que l'environnement. Créations conscientes alliant artisanat, qualité et durabilité, on y retrouve surtout la griffe singulière de sa créatrice à travers ses vêtements et ornements upcyclés. ESSON propose donc des pièces tendances, qui ont, certes un certains coûts mais qui reposent sur l'achat dit raisonné et éveillé ; une véritable initiation à la "consommaction" avec en prime des créations vues nulle part ailleurs ! Ses collections par drop telles que Floral s'inspirant de la nature et Kitoko, ode à la femme qui s'affirme en référence à la "sapologie" (mouvement culturel et sociétal provenant de la République du Congo où la sape désigne le vêtement, mais surtout l'acronyme de la Société des Ambianceurs et Personnes Élégantes, et, où l'éloquence à travers le style est de mise, N.D.L.R.) ; viennent littéralement bousculer le langage d'une mode parfois trop exclusive. La marque a connu sont tout premier défilé en janvier 2024 et c'est justement à ce moment-là, que l'histoire et la mise en scène derrière la collection a pris tout son sens pour Naomi. Depuis, elle raconte par le médium de ses collections des histoires et légendes africaines...
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Culture Mode, plateforme et incubateur de mode entre Bruxelles et Paris Crédit photo : Culture Mode |
Culture Mode, une plateforme créative et incubatrice bourrée de brillants talents
Fondée en 2007 par le créateur et directeur artistique Young Chris aka @instyleyoungchris, Culture Mode est une plateforme créative dédiée au monde de la mode. Incubatrice de talents émergents tels que créateurs, marques ou encore designers, elle permet de mettre en lumière leurs univers, mais surtout leurs savoir-faire et leurs griffes singulières. Ainsi, c'est au travers de manifestations telles que les défilés, que s'opère la magie de leurs découvertes afin de les rendre plus visibles, de mieux communiquer sur leur branding (image) et de leur standing (positionnement), puis de leur offrir une certaine notoriété. Cela fait maintenant 17 années que cette plateforme, bouillon d'artistes, ancrée dans la mode, se met au service de ces "diamants bruts" excellant dans leur domaine afin de les promouvoir de manière authentique en les révélant au grand public. Goût très prononcé et distingué de la mode, oeil artistique incomparable, Young Chris à la tête de Culture Mode offre une belle mise en valeur et donne toutes les chances à ces acteurs audacieux d'être connus. Une véritable aubaine autant pour celles et ceux qui découvrent ces pépites mode que pour ces créateurs aux idées créatives fourmillantes !
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Le 211, un espace bar, clubbing et restaurant au style industriel à Paris |
Le 211, safe place parisienne festive dans un cadre exceptionnel
Lieu d'ambiance atypique et à la fois safe place liée au festoiement très bien desservi par diverses stations (métro, tramway...) et situé au Parc de La Villette à l'avenue Jean Jaurès dans le 19ème arrondissement de Paris ; Le 211 propose à travers ses cinq espaces évolutifs, un espace bar, du clubbing avec des programmations de soirées rythmées et divers évents (vide-dressing, showcase, after show...), puis un restaurant pour y déguster une panoplie de saveurs. En effet, cette place to be parisienne dispose de trois espaces intérieurs, de deux terrasses et d'un rooftop avec une vue imprenable sur le canal de L'Ourcq au gré de la lumière et de la verdure environnante. Ainsi, danser, savourer et se désaltérer sont le fil rouge de cet incontournable endroit qui peut accueillir jusqu'à 1 000 personnes désirant s'ambiancer, organiser des fêtes privés ou encore réceptionner les corporate pour des séminaires et / ou événements professionnels. Mais ce qui fait la différence avec ce grand loft au cadre remarquable pour se divertir, c'est qu'il est de par ses démarches engagées, soutenu non seulement par la ville de Paris mais aussi par la région Île-de-France. Sans compter sur le support et partenaire Fêtez Clairs, une association parisienne née en 2007 qui est un dispositif de prévention puis de réduction de risques mis en place lors des festivités. Bien-être et amusements sont donc de la partie pour des moments enclins à être mémorables où Le 211 vous accueille chaleureusement comme il se doit du mercredi au dimanche à partir de 11h jusqu'à 3h pour certains jours...
Valentin Lagorce, make-up artiste aka "Le Faiseur de Queens"
Arrêtez tout ! Si vous souhaitez un maquilleur qui sait travailler sur toutes les carnations, fait très rarissime au passage, un seul nom, un seul homme à retenir : Valentin Lagorce ! Perle rare dans le monde de la beauté et de la mode pour embellir chaque modèle même si les maquilleurs professionnels commencent à maquiller les peaux mates, métisses et noires ; il y a encore de sacrés coups de pinceaux à donner. Valentin est diplômé au Conservatoire du Maquillage, une école privée parisienne qui a remporté le premier prix du concours IMATS (International Make-Up Artist Trade Show) à New York et bien d'autres ; dispensant des formations au maquillage professionnel, au maquillage SFX (effets spéciaux) et à la coiffure artistique. Bref, Valentin est issu d'une formation provenant d'une école prestigieuse de maquillage qui allie technicité, artistique, esthétisme et professionnalisme hors pair. Défilé éclectique en termes de modèles et plus précisément de carnations avec leurs panoplies de sous-tons (méditerranéenne, mate, noire...), il a fait preuve d'une grande flexibilité et surtout d'adaptabilité avec ses accessoires de maquillage, ses techniques et sa polyvalence ! Me concernant, la difficulté de ma peau métisse résultant dans les sous-tons multiples, cela n'a pas empêché à Valentin de trouver ma teinte idéale en quelques secondes seulement. Ni orange comme un abricot, ni en mode Geisha (pourtant j'adore la culture nippone), je me retrouve avec un teint à la fois très naturel et une touche Glowy à souhait. Vraiment, il nous a fait LA Queen que l'on mérite et pense être d'un jour lors de cet événement mode ! N'hésitez vraiment pas à découvrir son univers et art créatif sur ses différents comptes Instagram® tels que @valentin_lagorce_mua (compte maquilleur Beauté / Mode) et @valentin_lagorce_sfx (compte maquilleur professionnel Cinéma / Effets Spéciaux).
Mami Wata, quand la mode rend hommage à la culture africaine
La couture a toujours été un moyen instinctif d'expression pour Naomi qui a été bercée dès son plus jeune âge par cet art. Passion et créativité animent donc la créatrice et fondatrice d'ESSON, qui, déjà enfant, déshabillait et créait d'autres vêtements pour ses poupées car elle n'aimait pas les leurs. Imprégnée et nourrie d'un milieu multiculturel avec ses racines congolaises et plus précisément originaire du Congo-Brazzaville, elle fut surtout inspirée par une icône qui n'est autre que sa mère. Ne connaissant pas encore les métiers liés à la mode et notamment celui de styliste, elle fut prise d'une révélation un soir qui l'amena à sa vocation créative. Ce soir-là, passa à la télé le défilé d'une des plus grandes maisons de luxe française brillant aussi bien au niveau national qu'à l'international ; et où, son nom précède sa réputation en termes de savoir-faire et de style : Yves Saint Laurent. Le visionnage de ce défilé alluma la flamme intérieure de Naomi qui décida d'exaucer ses voeux. Cependant, les études de mode étant onéreuses, elle se résigna à faire son cursus en Faculté des Sciences du Langage qu'elle abandonna trois après. Elle retourna à son premier amour, la mode, en s'inscrivant dans une école pour y apprendre le métier, quant à la suite de l'aventure, vous la connaissez...
MilkyAway : "Mami Wata" est le nom de ta nouvelle collection en hommage au culte du vaudouisme largement répandu en Afrique. Comment cette idée d'élaborer cette collection autour de cette légende t'est-elle-venue ?
Naomi MBAN : La légende de Mami Wata raconte l'histoire d'une femme d'une grande beauté, puissante et rattachée à l'élément eau. Cette divinité aquatique tirée du courant vaudou, est aussi décrite comme une sirène possédant soit une queue de poisson, soit de serpent où la tête de cet animal repose sur sa poitrine comme un ornement. Elle apporte fidélité, beauté, enrichissement, conscience et intelligence supérieure d'ordre spirituel. Il y a aussi deux autres versions où l'une très répandue en Afrique Centrale est celle où Mami Wata qui est vue comme une très belle femme entraîne les hommes vers la folie. Elle leur demande fidélité et secret sur leur relation où l'homme est contraint à l'abstinence sexuelle. S'il accepte le pacte, la fortune et la santé lui sont accordées. Cependant, s'il refuse, la ruine, la misère et la maladie s'abattent sur lui et sur les membres de sa famille. La seconde version instituée dans le folklore congolais, Mami Wata est une prostituée qui tente de pervertir les hommes.
C'est vrai que je suis particulièrement inspirée par cette légende, j'avais déjà été inspirée par une vraie histoire africaine : Les Minos. Et j'avais décidé de raconter l'histoire de ces vraies amazones qui étaient une élite de femmes guerrières au service du roi au Bénin. Cependant, j'avais eu quelques problèmes de santé qui m'avaient empêché d'aller au bout de toutes mes idées, ce qui m'avait frustré. Du coup cette collection, c'est un peu une revanche... J'ai donc décidé de faire une nouvelle collection, mais cette fois-ci qui raconte une légende et non l'histoire pour pouvoir explorer mon côté créatif à fond. Je voulais une collection qui soit sexy mais je n'arrivais pas à me fixer sur une seule personne. Et celle qui pouvait toutes les englober, c'était Mami Wata, mère des eaux d'une beauté époustouflante, grande séductrice, qui aime la sensualité, l'excentricité et qui fait tomber tous les hommes.
MilkyAway : Divinité aquatique d'une extrême beauté et puissante, Mami Wata incarne également cette part authentique féminine et surtout féministe. Quelles sont donc les valeurs que tu souhaites partager et les messages que tu désires transmettre à travers ta collection qui puise ses origines dans cette légende ?
Naomi MBAN : À travers cette collection, je souhaite transmettre ma vision de la féminité et de la sensualité, à son droit à se l'approprier et de s'approprier son propre corps à travers nos choix vestimentaires. J'ai essayé, j'espère avec succès, de montrer la richesse des légendes et histoires africaines, en utilisant les cauris (appelé également porcelaine-monnaie, N.D.L.R.) qui étaient la monnaie utilisée en Afrique, pour les séances de voyances ou encore sur les bijoux. L'un des coquillages, si ce n'est le plus répandu dans la culture et la mode afro, puis afro-descendante. Au delà de ma nouvelle collection, en termes de valeurs, je pense aux petites filles afrodescendantes qui nous regardent et leur dire que tout est possible, leur couleur est une force !!! (Je sais je m'emporte ^^). Je souhaite faire connaître la culture afro et ses légendes. Je désire également montrer que l'on peut faire des vêtements ethniques autrement qu'avec du pagne (sorte de tissus aux motifs vifs et géométriques que l'on nomment par abus de langage wax, tissus kente... À l'origine, le tissu qui est enroulé aux hanches et à la taille permet de créer une jupe, N.D.L.R.), que la mode inspirée par la culture afro est accessible à tout le monde et pas réservée uniquement aux afrodescendantes. Et que les histoires ainsi que les légendes ne se limitent pas à l'occident mais sont présentes partout dans le monde et méritent d'être connues.
MilkyAway : Jeux de matières, de géométries, coquillages... On ressent vraiment les vagues de ta créativité inspirées de la légende de Mami Wata. Pourquoi avoir choisi certains tissus et accessoires dans ta collection ?
Naomi MBAN : Je crée des vêtements avec ce que l'on appelle du "deadstock", le tissu qui dort dans des ateliers, je veux leur donner la vie qu'ils méritent. Pour cette collection, je suis donc aller chercher mon deadstock, je voulais des vêtements de couleur blanche, c'est la couleur utilisée par ceux qui vouent un culte à Mami Wata. Il fallait donc que je l'utilise pour cette collection et c'est pourquoi vous avez pas mal de blanc dans cette dernière. Le choix des tissus s'est donc fait naturellement. Je recherchais des tissus sensuels et audacieux qui pourraient être portés par Mami Wata si elle vivait parmi nous. Il faut savoir que Mami Wata est réputée pour être sensuelle, aime l'extravagance, les bijoux, tout ce qui brille. C'est avec le mot d'ordre "tout ce qui brille" que je me suis mise à la création de mes modèles et la recherche des tissus. On retrouve ainsi des tissus près du corps, des jeux de transparence et de la couleur : Tout ce qui brille !
MilkyAway : Ce défilé est la première présentation de ta collection nommée Mami Wata issue d'une longue série que l'on appelle "Drop". Tout d'abord, peux-tu nous en dire plus sur ce qu'est un drop et pourquoi avoir choisi ce mode de fonctionnement pour ta collection ? Est-ce qu'il y en aura d'autres et combien ? Peux-tu nous en dire (un tout petit) plus ?
Naomi MBAN : J'ai décidé de réaliser une collection ou plutôt développer mon idée jusqu'en été. Cette collection Mami Wata 2024/2025 sera donc divisée en plusieurs drops (les drops sont des collections minimalistes, soit, produites en petites quantités alliant qualité et exclusivité, et pouvant être vendues au delà de l'eshop / magasin de la marque, dans des points de vente triés sur le volet, N.D.L.R.), c'est une suite logique pour ESSON puisque je produis tout en séries limitées. La collection se divisera en quatre drops :
✦ 4 septembre : Drop 1 - Hiver 2024
✦ 15 septembre : Drop 2 - Hiver 2024
✦ 14 janvier : Drop 3 - Saint-Valentin 2025
✦ 1er mars : Drop 4 - Été 2025
Pour chaque vêtement, il y aura maximum 30 pièces disponibles sur le site internet et en boutique, parce que scoop : ESSON sera vendu dans une boutique éphémère parisienne juste après le défilé en octobre. On y retrouvera les pièces de la collection en pré-commande.
Le petit mot de Naomi MBAN la fondatrice et créatrice d'ESSON
Merci Pauline d'avoir rédigé un article sur mon défilé et ma marque. Je suis heureuse d'avoir pu aller au bout de toutes mes idées pour ce défilé. En janvier sur le défilé précédent, j'étais malade et le défilé n'était pas totalement abouti. J'espère que cet article vous a plu.
Déroulé du défilé "Mami Wata" avec ESSON
11h50-12h45 : Sur le départ un peu tardif après m'être levée à 9h30 et douchée. Je prépare toujours ma peau la veille pour que le maquilleur puisse travailler sur un bon support et idem pour mes affaires tenant dans ma fameuse valise grise devenue celle de mes escapades créatives et artistiques comme les shooting et défilé ; tellement plus pratique pour se déplacer (d'ailleurs, il va falloir lui trouver un nom et la customiser ^^). Dedans, on y trouve tout mon nécessaire avec ma trousse de beauté (déo, fixateur, cosmétiques capillaires, brume...) et d'habitude je prends souvent des choses en plus si jamais une des modèles rencontre un souci comme des tampons, mais j'ai oublié des nippies supplémentaires... Et bien évidemment mon indispensable de toute créatrice de contenus qui se respecte avec tout mon matériel (mon Alpha hybride de Sony, mon Polaroïd Instax 9 de Fujifilm, mes trépieds Manfrotto, et les batteries de secours chargées à bloc).
13h24 : Bien arrivée au lieu de l'évent à Le 211 où le rdv était initialement prévu pour 13h30, j'ai pu faire quelques clichés pour alimenter mes différents contenus.
13h30 - 18h30 : Aussitôt rentrée dans ce magnifique lieu, il était prévu de suivre le programme dans cet ordre : Essayages - Répétitions - Maquillage - Repas. Sauf que, les défilés sont des univers avec une organisation particulière à part avec pas mal de retard. On a donc sauté la case Répétitions, donc pour repérer le parcours, je vous avoue qu'au niveau mémorisation avec l'euphorie montante, ce n'était pas évident... Nous avions avec Naomi la fondatrice, fait les fitting et fait les derniers ajustements, puis place au maquillage avec Valentin, avant d'être prise en photo et vidéo individuellement avec les tenues, et enfin, avec toutes les modèles.
17h00 : L'ouverture des portes, devait se faire à ces horaires mais cela s'est effectuée à 19h00. Mon photographe était arrivé bien avant avec son amie et a pu avoir les meilleures places pour prendre des photos et me filmer.
17h30 : Ou plutôt 19h15, l'événement a débuté avec les défilés sous cet ordre avec les créateurs : #1 By Style Appart, #2 ESSON et #3 Mother Light. J'ai donc défilé pour ESSON, mais vous allez voir d'ici peu que je l'ai fait pour un autre créateur tout autant extraordinaire.
20h30 - 21h00 : Fin de l'événement, mais nous avons fini bien plus tard !
21h00 - 23h00 : Un After Work était prévu avec une ambiance DJ Set afin de networker avec les designers, d'autres invités de marque et le public en général. Comme on a pris beaucoup de retard, le temps d'échange a été limité mais nous avons pu discuter avec le public où journalistes, créatrices et créateurs de contenus, photographes, vidéastes (amateurs ou pros), des agences, des modèles et fashion addict étaient présents.
23h30 - 00h45 : Après avoir vérifié et récupéré toutes mes affaires (ma hantise de perdre des choses ^^), en route pour rentrer chez moi en prenant les transports métro-train (Joyeux Hunger Games !), et ce, toujours maquillée comme une Queen (merci Valentin ^^).
01h30 - 02h00 : Une fois rentrée, vient le moment de déballer les affaires et de les ranger, puis démaquillage et douche avant d'aller rejoindre les bras de Morphée !
Sur le catwalk où j'étais la 3ème à défiler pour la collection Mami Wata W/24 d'ESSON, je portais un bandeau avec le même tissu que le haut L'envoûtant puis le Pantalon surprise. Lors de cette évent, une ambiance de folie était de la partie et cela a commencé dès l'accueil à Le 211 jusqu'avec les créateurs, l'organisateur et les modèles. Modèles de tous niveaux, ce fut tellement enrichissant où nous avons pu nous découvrir, échanger, partager des tips, se conseiller, s'encourager et rire. Même le stress assez palpable s'est assis en nous regardant, encore une magnifique expérience à noter dans mon carnet de "Moments Inoubliables". Je ne sais pas comment vous expliquer cette gratitude profonde que j'ai ressenti durant toute cette journée où j'ai pu réaliser et concrétiser un de mes rêves de petite fille ! Avec ce troisième défilé et je suis certaine qu'il y en aura d'autres, j'ai pu prendre par la main ma petite file intérieure et lui faire réaliser un de ses voeux les plus chers, je suis tellement fière en toute humilité de tout ce chemin parcouru, de ces sacrifices que j'ai dû faire pour en arriver là où j'en suis... À travers la confiance que les marques m'accorde en m'offrant de telles opportunités dont je suis tellement reconnaissante, je réalise surtout qu'il ne faut jamais abandonner ses rêves, croire toujours en soi et oser faire les choses à sa manière. Le travail paye toujours en gardant bien en tête ses objectifs et d'essayer malgré tout de garder le cap en se forgeant un mindset solide, s'auto-discipliner car la motivation ne fait pas tout et est trop aléatoire. Et être à la fois dans cette triade que j'ai nommé la PAL : Préparation en posant ses intentions et son plan d'action - Agir en suivant son plan et ses différents plan B - Laisser agir en lâchant prise, prendre du recul et faisant preuve de résilience. Je sais que ce n'est pas évident pour tout le monde, car même si c'est dur à certaine période, que l'entourage n'est pas encourageant ou vous met des bâtons dans les roues, que certaines fois vous doutez, n'avez pas le moral et c'est humain... Persévérez dans votre art, créer votre bulle, on est toutes et tous doté.es de talent qui ne demande qu'à être exploité et puis nous avons qu'une seule vie ; alors tentons de l'embellir à notre façon, d'être authentiquement soi et de faire ce que l'on aime (en gros vous n'avez pas d'excuse ^^). Je vous laisse également découvrir mon reel sur Instagram® de cette belle journée :
Je souhaite remercier infiniment Naomi MBAN fondatrice de ESSON que j'ai connu à ses débuts notamment avec sa campagne de lancement Ulule et ayant ainsi dans mon vestiaire trois de ces pièces uniques que j'adore (il y en aura certainement d'autres ^^) pour m'avoir fait défiler en portant ses créations. Ainsi qu'à Valentin Lagorce make-up artist archi-talentueux pour sa mise en beauté, sans oublier ma belle Jessica avec son salon Jessica Delachance Paris qui m'a fait de beaux ongles exclusifs pour le défilé en collaboration avec vous suite aux réponses du sondage sur Instagram®. Et surtout à Young Chris à la tête de sa plateforme Culture Mode qui oeuvre depuis 2077 à faire connaître des pépites et organise ce genre de manifestations extraordinaires. Encore un grand merci à Le 211 qui nous a reçu d'une manière chaleureuse et professionnelle. Je ressors de cet événement les étoiles pleins les yeux, enrichie et surtout pleine de détermination pour accomplir mes rêves ! Vous pouvez suivre leurs actualités et leurs évents sur leurs comptes Instagram® @esson.eu et @culturemode ainsi que @le211paris. Et de même sur leurs pages Facebook® respectives Esson.eu et CultureMode puis 211.Paris.
Connaissez-vous la marque de mode créateur ESSON ?
Que pensez-vous de cette belle collection nommée Mami Wata ?
Avez-vous déjà participé à un défilé ou défilé pour une marque ?
* Défilé marque / * Photos retouchées (recadrage, montage et correction lumineuse)
Quel magnifique hommage à la culture africaine à travers cette collection “Mami Wata” d'ESSON ! Bravo à Naomi MBAN pour sa vision unique et inspirante, ainsi qu'à Culture Mode pour mettre en lumière ces talents qui réinventent les codes.
RépondreSupprimerBises et bon week-end :-)
Hello ma belle Adeline ❤️, merci infiniment pour ton retour sur ce bel évent mode avec une marque incroyable qu'est ESSON et le travail énorme fait par l'organisateur Culture Mode qui a à coeur de mettre en avant des pépites méconnues du grand public ! Pleins de gros bisous
SupprimerCoucou,
RépondreSupprimerC'est très classe, j'aime beaucoup les tenues noires et blanches !! :)
Il faut toujours croire en ses rêves, mais c'est quand même dur quand on rate presque tout depuis des décennies. ^^
Bon dimanche. :)
Hello Romain ❤️, les créations sont incroyables, ESSON est une marque de mode créateur que j'adore pour son audace créative et disruptive ! Il ne faut jamais baisser les bras, vraiment et surtout pas s'apitoyer sur son sort... On passe toutes et tous par des phases complexes, rien n'est facile mais rien n'est difficile aussi. On rate des fois et de peu ses objectifs mais en soi c'est parce qu'il y a une leçon d'apprentissage à saisir. La vie c'est une multitude de tests A / B, des réajustements et des rectifications, de la résilience et beaucoup de flexibilité, rien n'est gravé non plus dans le marbre. Et notre passage expérimental sur Terre est tellement court qu'il faut le rentabiliser au mieux en vivant tout d'abord pour soi tout en étant bienveillant avec les autres, en se créant des opportunités et en réalisant ses rêves. Je suis ce mantra qui m'aide au quotidien : "Je veux mourir avec des souvenirs, pas avec des rêves". J'espère que cette réponse te donnera du baume au coeur, pleins de gros bisous !
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